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4 mai 2009

Beltaine 2009: L'Iran à Paris ...

DSCN0246 Vive le 1er Mai, journée de la solidarité internationale des ouvriers Les ouvriers et travailleurs du monde entier démontrent le 1er Mai la contradiction du travail et du capital par leurs luttes et manifestations unitaires. Mais le 1er Mai de cette année est bien différente des autres. Car la crise abyssale du capitalisme, résultant des politiques destructrices du néolibéralisme, est avouée partout dans le monde. Ce sont les ouvriers et tous les salariés qui subissent la pression de la crise. La fracture sociale s'approfondit, le pouvoir d'achat baisse, le chômage s'aggrave, les privations sociales se multiplient. C'est une vérité constatée aux quatre coins du monde. Des millions d'ouvriers et de salariés ont déjà protesté contre la crise capitaliste en France, mais aussi en Grèce, en Allemagne, au Népal, en Thai1ande, au Madagascar ou en Iran. Des milliers de manifestants ont montré leur désapprobation à Londres contre le G 20, vingt pays les plus importants dans les domaines financier et commercial. Le mouvement ouvrier d'Iran lutte non seulement contre une surexploitation capitaliste, mais aussi contre une dictature religieuse qui le prive même du droit de fonder des organisations syndicales indépendantes. Le Syndicat des ouvriers de la Sherkat Vahed de Téhéran et sa banlieue (transports en commun), le Syndicat des ouvriers de Neyshekar Haft - Tapeh (cannes à sucre) et le Centre syndical des enseignants se sont formés ces derniers temps au prix d'âpres luttes, c'est-à-dire plusieurs arrestations, emprisonnements et tortures. La dictature capitaliste islamique prive les ouvriers et travailleurs d'Iran de manifester indépendamment le 1er Mai. Par exemple deux ouvrières qui s'appellent Soussan Razani et Shiva Kheyrabadi ont été arrêtées en 2008 à Sannandadj pour avoir participé à la manifestation du 1er Mai. La justice islamique les a condamnées à 70 et 14 coups de fouet et 9 et 4 mois de prison. Les ouvriers et travailleurs d'Iran célèbrent le 1er Mai 2009 alors que Mansour Ossanlou et Ebrahim Maddadi, secrétaire général et secrétaire du Syndicat des ouvriers de la Sherkat Vahed ainsi que Ali Nejati, secrétaire général du Syndicat des ouvriers de Neyshekar Haft - Tapeh sont emprisonnés et torturés (selon les dernières informations Nejati a été autorisé à quitter provisoirement la prison). Rappelons que les membres du secrétariat du Syndicat des ouvriers de Neyshekar Haft - Tapeh ont dû payer de lourdes cautions pour pouvoir sortir de la prison. Ils s'appellent Reza Derakhshan, Jalil Ahmadi, Fereydoun Nikoufard, Nejat Dehli, Rahim Bes'hagh, Ghorban Alipour et Mohammad Heydari Mehr. D'autres ouvriers comme Salam Ghaderi, Borhan Saïdi, Ghaleb Hosseini et Khaled Assadi sont actuellement en prison et sous la torture pour appartenance au Comité de coordination pour les organisations ouvrières indépendantes. Le régime capitaliste islamique ne se contente pas d'arrêter et de torturer les ouvriers qui luttent pour leurs droits les plus élémentaires, il agresse aussi leurs familles et proches. Les agents de la police politique du régime sont allés chez Ghaleb Hosseini pour arrêter ses amis venus rendre visite à la famille. N'oublions pas le cas de l'enseignant kurde Farzad Kamangar, condamné à la mort. Le mouvement ouvrier d'Iran fête le 1er Mai malgré toutes les restrictions. Les ouvriers et travailleurs du monde entier démontrent leur unité et solidarité internationales le 1 er Mai. Le camp du travail a tout intérêt à accentuer la lutte pour écraser le capitalisme et instaurer le socialisme pour que l'humanité toute entière soit libérée des catastrophes causées par un système qui a fait son temps. A bas le régime de la République islamique Vive la liberté - Vive le socialisme Comité Iranien du 1er Mai - Paris Mai 2009
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